Abdication

  • Encyclopédie de famille

Abdication. C’est l’acte volontaire par lequel un souverain renonce à l’exercice de son autorité et la transmet à son successeur légitime, ou encore appelle la nation à le désigner. Les plus célèbres abdications dont fasse mention l’histoire sont celles des empereurs Dioclétien et Maximilien (an 305) ; de Charles-Quint (556) ; de Christine, « reine de Suède (1654) ; des rois d’Espagne Philippe V (1724) et Charles IV (1808) ; du duc de Savoie Amédée Ier (1434) ; des rois de Sardaigne Victor-Amédée II (1750), Charles-Emmanuel IV (1802), et Victor-Emmanuel Ier (1821) ; du roi de Hollande Louis Bonaparte (1808) ; du roi de Suède Gustave IV (1810) ; de Napoléon (1814 et 1815) ; de Charles X, roi de France, et de son fils le duc d’Angoulême, en faveur du duc de Bordeaux (1830) ; du prince Maximilien de Saxe, en faveur de son neveu Frédéric-Auguste II (1830) ; du roi des Pays-Bas Guillaume Ier ( 1840) ; de Louis-Philippe Ier, roi des Français, en faveur de son petit-fils, le comte de Paris (1848) ; du roi de Bavière Louis Ier, en faveur de son fils Maximilien II (1848) ; de l’empereur d’Autriche Ferdinand Ier, en faveur de son neveu François-Joseph, son frère renonçant aussi à la couronne (1848) ; du roi de Sardaigne Charles-Albert, après la bataille de Novare (1849) ; du grand-duc de Toscane Léopold II (1859), etc.