Démon

Démon. En général, on considère ce terme, comme synonyme de Diable, de Satan, ce qui est absolument faux. — Ce terme dérive du grec et le jardin des racines grecs le définit :

Δαίμων, Dieu, sort, esprit malin.

Donc, Démon signifie génie, que celui-ci, soit, du reste, bon ou mauvais ; il y a en effet de bons et de mauvais génies, ce sont les démons. — Il y a des démons attachés aux personnes, aux maisons, aux cités, aux nations, ce sont les génies familiers ; Socrate avait son génie familier. — L’Antiquité rendait un culte à ces génies, qu’elle dénommait Lares. — Par les lignes qui précèdent, on peut voir combien sont variés, les Démons. Aussi existe-t-il de nombreux dérivés de ce terme. — La Démonerie est le commerce familier avec les Démons. Le Démoniaque est celui qui est possédé d’un démon ; le Démoniacal, celui qui rend un culte aux démons ; le Démonisme est la croyance aux démons ; la Démonocratie est la puissance des démons ; le Démonographe, celui qui écrit sur les démons ; la Démonographie est la description des divers genres de démons ; ce dernier terme est parfois considéré comme synonyme de Démonologie qui traite cependant plus spécialement de la science relative aux démons, de leur influence et de leur nature diverse. Le Démonomane est celui qui se croit possédé du démon, c’est-à-dire qui est atteint de Démonomanie. — Ce qu’on a écrit sur les Démons, ou sur la Démonologie est très considérable. Quand un Mage évoque les bons génies, les bons démons, il fait de la Magie blanche, le Mage noir, au contraire, quand il évoque le Diable, fait de la Magie noire ou Goëtie.