Amalgame

  • Encyclopédie de famille

Amalgame. Un s’unissant avec d’autres métaux, le mercure forme des combinaisons qui prennent le nom spécial d’amalgames. Ces alliages, toujours plus fusibles que les métaux unis au mercure, deviennent mous ou liquides quand ils renferment un excès de mercure. La facilité avec laquelle le mercure se volatilise étant supérieure à celle de toutes les substances métalliques, fournit le moyen de l’en séparer lorsqu’on a atteint le but qu’on avait en vue. C’est au moyen d’un amalgame qu’on retire en général les métaux précieux de leurs gangues ; l’amalgame d’or donne le moyen de dorer le bronze et l’argent ; l’amalgame d’étain sert à étamer les glaces ; enfin l’amalgame de bismuth, introduit dans de petits vases en verre bien secs, liquéfié par la chaleur et promené sur toutes les parois, leur donne un tain très brillant. L’amalgame de bismuth se forme très facilement en faisant fondre une partie de bismuth à la plus douce chaleur possible, en y versant quatre parties de mercure et en agitant avec une tige de fer. L’amalgame de cuivre peut donner une espèce de mastic qui prend facilement toutes les formes.