Sauvetage

  • Encyclopédie de famille

Sauvetage. Lorsqu’un bâtiment, par suite de fausses manœuvres ou de tempêtes, est jeté à la côte, on le dit échoué. S’il est fracassé et brisé au point de ne pouvoir être remis à flot, il est naufragé ; et en ce cas on travaille à en retirer tout ce qu’il est possible de débris, marchandises et effets, ce qui s’appelle faire le sauvetage. Si le naufrage a eu lieu en pays civilisé, à portée de quelque ville, le capitaine fait prévenir son consul et les fonctionnaires du lieu, et le sauvetage se fait sous leur surveillance. Si le capitaine et l’équipage y ont seuls procédé, ils tiennent une note des objets, et plus tard, devant le tribunal de commerce, ils affirment par serment qu’ils n’ont rien détourné. Le produit du sauvetage est d’abord employé aux dépenses indispensables pour la conservation de l’équipage ; ce qui reste sert ensuite à payer les salaires des matelots ; le surplus revient aux armateurs, qui s’arrangent avec le capitaine. Quand il s’agit d’un bâtiment de l’État, le gouvernement dédommage en partie l’équipage et l’état-major de la perte de leurs effets.

L’art du sauvetage, lui aussi, a fait des progrès, même eu ce qui concerne les navires entièrement submergés. Quant aux soins que réclament les naufragés, il s’est formé dans ces dernières années une société spéciale qui a publié jusqu’à des modèles de vêtements et d’appareils.